Infirmerie

Stéphane Goubert (AG2r) Contusion costale
Christophe Riblon (AG2r) Plaies au niveau de la hanche
Mauricio Soler (Barloworld) Entorse au poignet droit, d'une fracture du scaphoïde du poignet gauche

Il commence bien le tour...

Possible fracture pour Soler...


Le Colombien Mauricio Soler (Barloworld), meilleur grimpeur en 2007, s’est fait diagnostiquer une suspicion de fracture du scaphoïde du poignet gauche, après sa chute près de l’arrivée de la 1re étape à Plumelec.

"Soler a passé des radios à l’hôpital de Vannes et on lui a indiqué une suspicion de fracture au scaphoïde du poignet gauche ainsi qu’une entorse du poignet droit", a-t-on appris auprès de son équipe. Le docteur Porte examinera Soler dimanche et décidera avec le médecin de Barloworld s’il est apte ou non à tenir un guidon.


Soler a été blessé au bras et au poignet gauche, lequel avait déjà été touché (micro-fracture) lors de sa chute survenue au début du Giro en mai dernier. Le grimpeur colombien a rallié Plumelec attardé, à plus de trois minutes du vainqueur Alejandro Valverde.

Soler, 25 ans, s’est révélé l’année passée en remportant en solitaire l’une des étapes alpestres, à l’arrivée à Briançon. Il a ensuite ramené le maillot à pois du meilleur grimpeur à Paris où il a pris la onzième place du classement final.

Pas de gros "bobos" pour Riblon et Goubert

L’équipe AG2R a donné des nouvelles rassurantes de Christophe Riblon et Stéphane Goubert, tous deux victimes de chute dans la première étape du Tour.

Tous deux pourront repartir dimanche d’Auray (Morbihan), a assuré le médecin de l’équipe française. Riblon, dont le casque s’est cassé dans le choc, souffre de plaies au niveau de la hanche droite. Goubert souffre pour sa part de plaies multiples sur le côté gauche et d’une contusion costale.

Soler out je pense

Le calvaire de Soler

Victime d’une chute samedi, Mauricio Soler est reparti sur la route ce dimanche malgré la douleur. Décroché en fin d’étape, le Colombien a fini à plus de sept minutes du vainqueur.

Il y a des années comme ça. Où, quoi que vous fassiez, la malchance a décidé de s’accrocher à vous comme une sangsue, vous poursuivre comme votre ombre. Rattrapé par la loi de gravitation, Mauricio Soler vient de connaître en l’espace de deux mois les deux pires débuts de Tour qu’un coureur puisse imaginer. La première scène se passe en Sicile, début mai, lors de la 2e étape du Tour d’Italie. Le Colombien glisse et chute dans le final. Touché au bras et au poignet gauche, il continue jusqu’à la 11e étape. Sur une route pluvieuse, le Maillot à Pois retire alors son dossard après que des radios ont finalement révélé une micro-fracture au poignet gauche. Les soucis viennent juste de débuter pour le grimpeur de Barloworld, venu préparer le Tour de France sur les routes italiennes. Avec ce bobo, c’est toute une préparation à revoir. Dans la souffrance. Les médecins le préviennent qu’il faut attendre une quarantaine de jours avant que la douleur ne disparaisse.

Encore le poignet
Soler repart chez lui, en Colombie, s’entraîner dans ses montagnes. Révélation du Tour de France 2007, le coureur de 25 ans se sait très attendu pour cette 95e édition. Ses ambitions sont à la hauteur de ces attentes. Celles de son équipe aussi. Incertain jusqu’au bout, il est finalement bien là, samedi, au départ de Brest. Sans pansement, sans protection. Le Colombien a, semble-t-il, bien récupéré. Les premiers jours doivent lui permettre de reprendre le rythme de la compétition avant de pouvoir s’exprimer sur son terrain de prédilection. Et là, patatras. Comme un vilain cauchemar qui hante vos nuits, Mauricio Soler retombe à 7 kilomètres de l’arrivée. Les premières images laissent craindre le pire. Assis, se tenant ce poignet déjà endolori, il met plusieurs minutes avant de remonter sur sa selle, entouré de ses coéquipiers. L’appel de la course remplace la douleur. Perdre le moins de temps possible. Puis voir après. Il se dépêche, se précipite, manque d’un rien d’aller tout droit dans un virage. Arrive à Plumelec avec trois minutes de retard sur ses rivaux.

179e à plus de 10 minutes
Direction ensuite l’hôpital. Verdict : pas de trait visible de fracture mais une entorse au poignet droit, et la suspicion du scaphoïde gauche cassé. Compliqué lorsque son métier consiste principalement à tenir un guidon. La menace de l’abandon. Ce ne sera pas avant d’avoir essayé. Mauricio Soler avait donc pris la décision de s’aligner ce dimanche matin à Auray. En espérant tenir le choc. Il y a cru, passant la plupart de son temps à l’arrière du peloton. Sa mission principale ? Eviter les coups de frein abrupts, l’imprévisible. Le scénario semblait idéal, une échappée condamnée et un peloton maîtrisant les débats. Mais quand celui-ci a accéléré à 25 kilomètres de l’arrivée, le rythme devenait subitement trop soutenu. Décroché, esseulé, Soler commençait son calvaire, abandonné par ses coéquipiers. Dans son malheur, il trouvait un compagnon de fortune, le Suisse Rubens Bertogliati, tombé un peu plus tôt. A deux, les hommes ralliaient l’arrivée plus de 7 minutes après Thor Husvovd, vainqueur à Saint-Brieuc. Lui qui espérait tant se retrouve après deux jours lanterne rouge, expédiée à 10’22 de Valverde. Dur. Pourtant, il faudra remettre ça lundi, en priant que la douleur s’en aille petit à petit. A moins qu’elle ne le pousse à se retirer. Encore une fois.

Vaut mieux qu'il s'arrête parce que aujourd'hui c'était pas fameux, il saura jamais grimper

c'est clair !

Gomez chute et jette l’éponge

L’Espagnol Angel Litu Gomez (Saunier Duval) a chuté et a abandonné lundi dans le final de la 3e étape du Tour de France, entre Saint-Malo et Nantes. Il s’agit du deuxième abandon après celui de Hervé Duclos-Lassalle, lors de la première étape. Cette chute a littéralement scindé en deux le peloton.

Alors qu’il ne restait plus qu’une trentaine de kilomètres, Gomez s’est retrouvé à terre, tout comme le Français Matthieu Sprick et le Danois Nicki Sörensen, qui ont pu repartir. Gomez a rapidement été transporté vers un hôpital.

ben sa pour une chute c'est une sacré chute!

Je viens d'entendre a la radio, que Soler abandonnait

Soler n'en pouvait plus

Victime d'une fracture au poignet droit après une chute survenue lors de la 1re étape, Juan Mauricio Soler a jeté l'éponge après le départ de la 5e étape, mercredi. Le maillot à pois du Tour 2007, qui avait terminé 11e l'an dernier, n'aura pas vu la montagne cette année. C'est le 3e abandon.

Cinq jours et puis s'en va. Victime d'une violente chute samedi dernier, lors de la première étape du Tour de France, Juan Mauricio Soler (Barloworld) a décidé de mettre fin à son calvaire quelques kilomètres après le départ de la 5e étape, la plus longue de cette Grande Boucle 2008. Le porteur du maillot à pois 2007, qui est le troisième coureur à abandonner après le Français Hervé Duclos-Lassalle (Cofidis, 1re étape) et l'Espagnol Angel Gomez (Saunier Duval, 3e étape) ne pourra donc pas défendre ses chances cette année, lorsque les routes s'élèveront.

Depuis sa chute survenue à 25km de Plumelec, le grimaçant Juan Mauricio Soler ne prenait aucun plaisir sur les routes de cette 95e Grande Boucle, la deuxième de sa carrière. Le Sud-Américain ne cessait de répéter qu'il déciderait au jour le jour s'il poursuivait l'aventure. Il a donc pris sa décision à 11h57, après avoir mis pied à terre. Relegué au fin fond du classement général et auteur d'un contre-la-montre plus que difficile la veille (161e à 4'39"), le Colombien de 25 ans occupait une peu reluisante 176e place ce mardi matin, à 17'55" du nouveau maillot jaune, l'Allemand Stefan Schumacher (Gerolsteiner).

Selon le médecin de la formation Barloworld, des examens ont révélé que Soler avait un petit os cassé dans la main droite, lui qui avait déjà été touché au poignet gauche après une chute survenue lors de la 11e étape du dernier Tour d'Italie. Une chute qui l'avait, déjà à l'époque, contraint à abandonner le Giro. Onzième du Tour de France 2007 et vainqueur de la 9e étape à Briançon, Juan Mauricio Soler n'aura pas la chance, cette année, de voir les Champs-Elysées...

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