La neuvième étape, entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre, devrait commencer à réjouir les grimpeurs. Ce sera en effet la première incursion dans les Pyrénées, avant de s’attaquer aux choses sérieuses, lundi, avec le Col du Tourmalet.
Sept montées sont recensées sur le parcours de 224 kilomètres de la 9e étape. Mais la route devient surtout pentue à la sortie de Luchon (Km 153) quand la course aborde le col de Peyresourde, classé en première catégorie.La montée, longue de 13,2 kilomètres (à 7,1 %), conduit à l’altitude de 1569 mètres avant de basculer vers le Louron. A Arreau (Km 184) commence le col d’Aspin, lui aussi classé en première catégorie par ses 12,3 kilomètres à 6,5 % de pente moyenne. Le sommet est distant de 26 kilomètres de l’arrivée, en descente puis en faux-plat rapide, par Sainte-Marie de Campan, petite bourgade entrée dans l’histoire du Tour en 1913 quand Eugène Christophe parcourut 14 kilomètres, le vélo à la main, pour procéder à une réparation de fortune à la forge du village.
Bagnères-de-Bigorre (9.000 habitants), où l’ancien double vainqueur du Tour Laurent Fignon a installé un centre d’entraînement à destination des amateurs de cyclisme, reçoit la Grande Boucle pour la 10e fois.La sous-préfecture des Hautes-Pyrénées, jadis célèbre pour son équipe de rugby (deux fois finaliste du Championnat de France), a le plus souvent accueilli des départs. La dernière arrivée d’étape remonte à 1965, année du succès du grimpeur espagnol Julio Jimenez. Le départ sera donné de Toulouse vers 11h30.