La chute de Cadel Evans (Silence-Lotto) durant l'étape menant les coureurs de Toulouse à Bagnères-de-Bigorre a passablement énervé l'Australien. Dès son arrivée, il n'a souhaité parler à quiconque et a ordonné à son garde du corps que son épaule meurtrie ne soit pas touchée. Seul son directeur sportif, Marc Sergeant a fourni des informations : "Je ne suis pas trop inquiet. Cadel m'a dit que ce n'était rien de sérieux. Il s'est fait mal à la clavicule mais je crois que ce n'est pas grave. Ça change un peu la stratégie de l'équipe. Il va devoir attendre davantage pour savoir comment il se sent." Probablement choqué par cette chute violente, Evans est sorti de ses gonds et a manifesté des gestes d'humeur. De nature calme en temps normal, l'Australien a jeté son casque, cassé sous la violence du choc, par la fenêtre du bus en direction du journaliste de son pays, le Sydney Morning Herald en lui disant : "La voilà ton interview".