Un départ fracassant !

L’annonce du contrôle positif de Riccardo Ricco a plongé le départ de la 12e étape du Tour de France dans un épais brouillard. Récit d’une descente aux enfers !


La météo maussade sur Lavelanet airait dû nous mettre la puce à l’oreille. Pluie, brouillard, moiteur, déjà le malaise ! Bizarrement, le village installé sur l’espace Pierre Mendès-France baignait dans une douce quiétude, loin des habituelles convulsions qui l’agitent depuis Brest. Le calme avant la tempête ? Ici et là, chacun vaquait à ses occupations. Mais, au fil des rencontres, un bruit revenait avec insistance : une annonce va secouer le Tour. Déjà la veille, des rumeurs faisaient état d’une réunion de crise chez ASO, l’organisateur de l’épreuve. Les rumeurs, on en entend tous les jours alors on s’en méfie toujours un peu. Mais cette fois, les « on dit » étaient bien renseignés. Il était 12H35 quand la bombe était lâchée par Reuters, suivi de près par l’AFP : « Riccardo Ricco contrôlé positif à l’EPO ». Une bombe à fragmentations qui saturait en quelques minutes le réseau télécom de la petite cité ariégeoise.

Il ne fallait pas longtemps pour voir se former autour du bus de Saunier Duval une nuée de journalistes. Caméras, micros, appareils photos, dictaphones, tout était prêt pour la sortie de Riccardo Ricco, cloîtré dans sa forteresse jaune. Habituellement, les interpellations de coureurs se font dans les hôtels, à l’abri des regards indiscrets. Ici, c’est au grand jour que les gendarmes apprivoisaient le Cobra quelques minutes plus tard et tordait le cou à des pratiques encore répandues dans le peloton. Mais beaucoup de journalistes étaient pris à revers car Ricco était « sorti » du bus par l’autre côté et mis à l’abri dans une voiture de l’équipe. C’est la cohue et les huées des spectateurs qui accompagnaient le grimpeur italien le visage découvert. Suivi par les gendarmes et les objectifs, il n’allait pas beaucoup plus loin car un véhicule dépêché par la gendarmerie pour un interrogatoire l’attendait à proximité de la ligne de départ. Une sortie sans panache...

Dépourvu de son venin, Ricco venait pourtant piquer le Tour de France et son directeur, Christian Prudhomme, furieux par ce nouveau coup de bambou. Quelques directeurs sportifs Français ne cachaient pas, eux, leur satisfaction de voir Ricco et les « chaudières » quitter la grande boucle. « C’est une bonne nouvelle, indiquait Marc Madiot, le patron de la Française des Jeux. Au moment où des gens trichent, c’est fini, point, dehors. Le cyclisme ne prend pas un éclat avec cette affaire. C’est la justice sportive qui fait son œuvre. C’est une bonne nouvelle pour les jeunes qui font du vélo, qui font du sport. J’ai des gamins, il y en a dans toutes les équipes, qui sont sains, sérieux, appliqués, et qui ont envie qu’on cesse de la prendre pour des imbéciles. Quand il y a des tricheurs, il faut les mettre dehors et ne pas avoir de pitié. C’est tout. »

On ne disait pas mieux du côté du Crédit Agricole. « Comme l’an dernier, on a pris des gros, expliquait Roger Legeay. Il y avait eu Rasmussen et Vinokourov en 2007. Si aujourd’hui, on prend Ricco, ce n’est agréable mais c’est de bonnes nouvelles. Je préfère de beaucoup la réalité des faits à la suspicion. Il a été pris par la patrouille. Certes, souvent, la suspicion se confirme, mais cela reste de la suspicion. Aujourd’hui, les chercheurs travaillent bien. Dans la lutte anti-dopage, c’est eux qui bossent bien. C’est eux qui arrivent à progresser et à débusquer les tricheurs. A partir de là, ils en prennent. Je pense, j’espère qu’ils sont proches de la réalité dans la lutte antidopage. » Rappelés à la maison à quelques minutes du départ, les Saunier Duval ne sont eux plus dans le coup. Un à un, Piepoli, Cobo Acebo et consort ont remonté la rue René Cassin, tournant le dos à un peloton un peu plus propre que la veille. C’est déjà ça !

Il a essayer de s'échapper ce qui prouve sa culpabilité

darkmaul2610 a écrit:

Il a essayer de s'échapper ce qui prouve sa culpabilité

s'echappé ou ?

ben sur 4 roue.

A la place de sortir la ou tout le monde sort, lui à décider de sortir par derrière, là ou l'attendais une voiture, il est monté dedans et il a sprinter seulement, c'est comme l'EPO , ou une course, à un moment sa s'arrête et il sait faire reprendre par le peloton ou plutôt la police

j'adore comme il est sifflé

et la presentatrice de la rai qui pose des question dans le vent
" Riccardo, comment c'est possible ??????? "

Oui, mais en même temps , siffler c'est normal, il déçois ses supportèrs, les gens qui aiment le cyclisme. L'ennuie c'est qu'il ont dit à la RTBF qu'on pouvais pas l'empêcher de reprendre le cyclisme professionnel, car c'était violer la loi "tout homme à droit au travail", l'idéal c'est que quand il aura fini sa suspension, l'envoyer bouler dans toute les équipes ou il se présentera

je me souvien a la dernier fleche wallone dans le mur de Huy tout sont fan club etait la avec une enorme bandrole "dai ricco".

Je suis triste pour eux